Les salariés sont désormais plus nombreux que les étudiants à vivre en colocation
Résultats du baromètre de la colocation du 1er trimestre 2017
Publié par www.appartager.com.
Avec 10 millions de visiteurs uniques en France et près de 25 000 colocataires actifs, Appartager a dessiné le portrait du colocataire français à partir des informations livrées par les utilisateurs au 1er trimestre 2017.
Pour la première fois les salariés sont plus nombreux à vivre en colocation que les étudiants. Ils représentent 45% des utilisateurs de la plateforme. Pour beaucoup de salariés, la colocation est devenue un véritable mode de vie, qui séduit de plus en plus, tout en restant une alternative moins onéreuse que de vivre dans un logement seul.
Mais les étudiants restent nombreux sur le site puisqu’ils constituent encore 40% des utilisateurs. Tandis que les retraités eux, ne sont toujours qu’une infime minorité des colocataires (1%).
Des retraités minoritaires, mais présents
Bien que moins nombreux sur le marché locatif, les retraités représentent toujours 1% des utilisateurs d’Appartager. Souvent intergénérationnel ou entre séniors, ce mode d’habitat permet de lutter contre la solitude et l’isolement, mais répond également à un besoin croissant des retraités : trouver un logement financièrement abordable par rapport à une location individuelle ou à une chambre en maison de retraite.
Si les moins de 30 ans restent majoritaires dans les colocations, ceux qui ont dépassé la trentaine sont de plus en plus nombreux à choisir ce mode d’habitat. En effet, la part du groupe des 31-40 ans a progressé de 4 points en un trimestre, et celle des + 40 ans de 3 points sur la même période.
L’âge moyen du colocataire est aujourd’hui de 27 ans, contre 26 ans l’année passée. Ce vieillissement progressif s’explique en partie par une hausse du nombre de jeunes actifs qui choisissent la colocation.
Le budget prévisionnel des colocataires est en baisse. Au 1er trimestre 2017, les utilisateurs d’Appartager comptaient débourser en moyenne 488€ par mois pour le loyer de leur colocation, contre 506€ en 2016, soit une baisse de 18€ par mois en moyenne.
Le loyer moyen d’une colocation étant de 463€ (en hausse de 0,4% par rapport au T1 2016), l’écart se ressert avec le budget prévisionnel, ce qui n’est pas avantageux pour les colocataires en recherche de logement. Malgré tout, ce mode de vie reste très rentable, puisque les loyers en colocation sont 30% moins chers que ceux des studios. De plus, leurs habitants réalisent chaque mois des économies (notamment sur le mobilier), peuvent vivre dans de plus grands espaces et dans des quartiers plus prisés.
Ainsi si la question économique reste fondamentale, (42% des colocataires admettent ne pas avoir les moyens d’habiter seuls), elle n’est plus la première motivation. En effet, un tiers (33%) des colocataires affirment que vivre en colocation est avant tout un choix.
En fonction de la catégorie de personne proposant une colocation, le loyer diffère. Par exemple, un propriétaire habitant lui-même dans la colocation aura tendance à mettre un loyer moins élevé. En outre, et sans surprise, les loyers moyens les plus élevés sont ceux qui sont proposés par les agences immobilières : le loyer moyen pour une colocation proposée par une structure privée est de 520€, contre 448€ pour une colocation avec le propriétaire.
De même, le budget prévisionnel n’est pas le même pour tous, de 439€ à 522€, il varie en fonction de l’activité de la personne.
Entre l’Ile-de-France et le reste du pays, l’écart continue à grandir et atteint aujourd’hui 141€. Si le loyer moyen de la colocation a très légèrement augmenté en France entre les premiers trimestres de 2016 et de 2017 (+0,4%), il a progressé de plus de 4% en Ile-de-France. Soit 25€ à débourser en plus par mois. Toulouse et Nantes ont également connu de fortes augmentations du loyer moyen de leurs colocations (respectivement +10% et +6%). Enfin, Lyon et Bordeaux n’ont pas suivi la tendance nationale : le prix moyen de la colocation est en baisse (-44€ pour Lyon et -6€ pour Bordeaux).