Il y a des jours comme ça où on est confronté à de véritables dilemmes : le 8 mars prochain marque à la fois la Journée de la Femme et les 8e de finale de la Champions League de l’UEFA, avec notamment la rencontre Paris-Barcelone ! Alors, on fait comment ?
La Journée Internationale de la Femme : le choix citoyen
Fêter la Journée de la Femme, c’est l’occasion de faire le bilan sur l’évolution des droits des femmes et s’interroger sur les façons d’agir positivement pour faire avancer l’égalité entre les sexes. Aujourd’hui encore, la cause des femmes se doit d’être défendue à travers le monde… jusqu’à votre quartier ! Eh oui, chaque année le 8 mars, des associations de lutte pour l’égalité hommes-femmes organisent événements, réunions et festivités pour rassembler tous les citoyens autour de cette question de société essentielle, et ouvrir les yeux sur les problèmes que connaissent toutes les femmes au quotidien : harcèlement de rue ou sur le lieu de travail, violences conjugales, sexisme ordinaire… la liste est longue !
Célébrer la Journée internationale de la Femme, c’est aussi un moyen parmi tant d’autres de venir en aide aux femmes victimes de l’exclusion, de la misère ou d’autres difficultés vivant près de chez vous. Don de nourriture ou de vêtements, organisation de manifs, réunions d’information, vous pouvez agir directement pour améliorer la condition féminine.
Match PSG-Barcelone de l’UEFA : le choix patriotique
Vous avez beau être sensible à la cause des femmes, une rencontre entre le PSG et le FC Barcelone, ça ne se refuse pas non plus ! Ces 8e de finale de la Ligue des Champions font partie des événements sportifs les plus attendus de ce début d’année. Après un premier match conduit ce 14 février (jour de la Saint-Valentin, encore un dilemme, argh !), cette deuxième rencontre permettra à l’une des deux équipes de s’imposer.
Pour l’instant, l’avantage est au FC Barcelone, qui totalise 4 victoires et 16 buts marqués à l’heure où nous écrivons ces lignes. Avec 2 victoires et 11 buts marqués, le PSG est certes à la traîne, mais peut encore rattraper son retard et poursuivre sa course pour la Coupe ! Pour tous les colocs parisiens et supporters du PSG de France et de Navarre, cette rencontre représente beaucoup plus qu’un simple match. Les footballeurs du club parisien ont en effet une occasion en or d’humilier – oui, humilier – Lionel Messi. Impossible n’est pas français !
Et pourquoi pas les deux ?
Au final, pourquoi choisir ? Regarder un match de foot entre colocs et amis appartenant au sexe féminin comme au sexe masculin est une excellente façon de battre en brèche les idées reçues. Le football féminin fait chaque année de nouvelles adeptes, et les représentantes de ce sport ont su prouver avec talent qu’elles pouvaient être aussi « badass » que leurs acolytes masculins !
La meilleure solution est donc de concilier la célébration de la Journée internationale de la Femme avec le grand rendez-vous footballistique de ce 8 mars. Comment ? On vous donne deux exemples.
- Le temps d’une soirée, inversez les rôles ! Les hommes se chargent de la cuisine et de la déco de l’appartement, les femmes partent à la chasse aux victuailles et à la bière. L’idée pour chaque groupe est de réussir à contenter tout le monde, et pourquoi pas de miser sur quelques découvertes : une boisson originale, une déco amusante… Durant la soirée, on laisse la parole aux filles, qui pourront ainsi démontrer qu’elles aussi suivent l’actu du foot et ont suffisamment de répartie pour encourager leur équipe.
- Les colocs masculins font déjà suffisamment la cuisine ? Dans ce cas, sortez de chez vous ! Filles et garçons peuvent se réunir dans leur pub favori pour suivre le match sur grand écran. Au programme, street food à gogo et pintes de Guiness. Objectif secondaire : repousser les gros lourds qui n’ont toujours pas compris que nous vivions en 2017. Un rôle à endosser aussi bien par les supporters que les supportrices : l’égalité hommes-femmes, ça commence par la solidarité !
À la fin de la soirée, on débriefe, on prend rendez-vous pour l’année suivante… ou même avant ça : qui a dit que foot et féminisme ne pouvaient pas s’accorder ?