Déjà, point important, il en faut une. L’assurance du logement, que vous soyez locataire ou colocataire, c’est obligatoire.
Assurance obligatoire, oui, mais laquelle ?
Légalement, seule la garantie risques locatifs (incendie, explosion, dégât des eaux) peut être exigée. Mais attention ! Si l’eau échappée de votre machine à laver capricieuse s’infiltre dans les murs et rend visite à vos voisins, cela ne sera pas couvert. Pas plus que vos biens personnels imbibés au passage. Pour garantir également ces risques, optez plutôt pour une assurance de type multirisques habitation.
Qui se charge de la paperasse ?
Peu importe, pourvu que l’ensemble du logement et des colocataires soient couverts. Plusieurs options, donc :
- Un seul des colocataires souscrit une assurance, avec tous les noms de ses camarades inscrits au contrat. Charge à lui de récupérer auprès d’eux leur participation aux frais engagés.
- Chaque colocataire souscrit un contrat à son nom, idéalement (mais pas obligatoirement) chez le même assureur pour faciliter le processus d’indemnisation en cas de sinistre.
- Depuis la loi ALUR votée début 2014, le propriétaire peut également souscrire lui-même l’assurance et en répercuter le coût sur le loyer global de la colocation, à raison de 1/12ème de la cotisation annuelle chaque mois.
Et si un coloc s’en va ?
Si chacun a souscrit sa propre assurance, le nouveau venu fera de même, tout simplement. Si le contrat est collectif, il faudra y faire un avenant pour enlever le nom du colocataire sortant et ajouter celui de son remplaçant, tout simplement.