Débutons directement par la bonne nouvelle : aide personnalisée au logement (APL), allocation de logement à caractère social (ALS) ou allocation de logement familial (ALF), toutes ces aides au logement de la Caisse d’Allocations Familiales (Caf) sont accessibles quand on est en colocation.
Les colocataires vivant sous un même toit sans être en couple sont en effet considérés comme des allocataires ayant des droits distincts. Chacun peut donc prétendre à l’aide au logement (sans pour autant pouvoir les cumuler !), sous réserve de remplir les conditions.
Qu’il soit commun ou individuel, votre nom doit apparaître sur le bail
En colocation, deux cas de figure : soit le bail signé avec le propriétaire est commun à tous, et doivent alors y figurer les noms de tous les colocataires ; soit vous avez signé un bail individuel à votre nom.
Quoi qu’il en soit, le bail – avec votre nom dessus ! – est une des pièces justificatives à porter au dossier de demande à la Caf. Sans lui, pas d’aide au logement.
Le calcul de l’aide : c’est pareil qu’en location, à un détail prêt
Tout comme en location, le calcul des aides au logement dans le cas d’une colocation est établi en fonction des revenus personnels du colocataire, de sa situation familiale, de son loyer, et de la nature et du lieu du logement.
Seule différence, le montant de l’aide ne sera pas fonction du loyer global (ça serait trop facile !), mais de la quote-part du loyer que le colocataire doit payer pour occuper sa chambre.
Et si la colocation est une histoire de famille ?
Alors vous n’aurez pas d’aide. Car une autre des conditions est de ne pas louer à la famille proche (ascendant ou descendant ; ascendant ou descendant du conjoint, concubin ou partenaire pacsé).
Pour vérifier ce à quoi vous avez droit, rendez-vous sur le site de la Caf qui met à votre disposition un outil d’estimation de l’aide au logement.
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